Photographie réaliste d'une personne volontaire nettoyant et prenant soin d'un espace vert du Mont-Royal avec des arbres et des sentiers en arrière-plan

Publié le 15 juin 2025

En résumé :

  • Les parcs de Montréal font face à des menaces invisibles au-delà des déchets, comme l’érosion des sentiers et la perte de biodiversité.
  • Votre implication peut prendre plusieurs formes : participation à des corvées, bénévolat de compétences, ou signalements constructifs à la Ville.
  • Nourrir les animaux sauvages, même avec de bonnes intentions, perturbe l’écosystème et leur santé.
  • Devenir un gardien actif, c’est adopter un code de conduite respectueux et s’informer sur les enjeux pour devenir une force de changement.

Les parcs de Montréal sont le cœur battant de nos quartiers. Du majestueux Mont-Royal au convivial parc La Fontaine, ces espaces verts sont bien plus que de simples lieux de passage ; ils sont le théâtre de nos vies, des pique-niques estivaux aux balades automnales. Pourtant, face à un gobelet de café abandonné, à un sentier érodé ou à la nouvelle d’un projet immobilier menaçant, un sentiment d’impuissance peut nous envahir. On profite de ces lieux, mais on se sent souvent simple spectateur de leur lente dégradation, sans savoir comment agir efficacement.

L’idée de “protéger” un parc peut sembler une tâche monumentale, réservée aux experts ou aux services de la Ville. C’est une erreur. Passer du statut d’utilisateur passif à celui de gardien actif est à la portée de chaque citoyen. Il ne s’agit pas seulement de ramasser un déchet, mais d’adopter une nouvelle perspective : celle d’un co-gestionnaire citoyen qui comprend les enjeux, connaît les bons leviers d’action et contribue, à son échelle, à la pérennité de ce patrimoine collectif. Cet article est un guide pour transformer votre attachement pour nos parcs en actions concrètes et significatives. Il vous montrera comment, au-delà des gestes évidents, vous pouvez devenir une véritable force positive pour les espaces verts que vous chérissez.

Pour aborder ce sujet de manière claire et progressive, voici les points clés qui seront explorés en détail. Ils vous fourniront une feuille de route complète pour passer de la prise de conscience à l’action.

Le combat silencieux : comprendre les menaces invisibles qui pèsent sur le Mont-Royal

Lorsqu’on pense aux dangers qui menacent nos parcs, l’image qui vient souvent à l’esprit est celle des déchets abandonnés. Pourtant, les menaces les plus insidieuses sont souvent invisibles. Le parc du Mont-Royal, joyau de Montréal, est en première ligne face à des défis qui dépassent la simple question de la propreté. La première de ces menaces est la pression humaine. L’amour que nous portons à la montagne conduit à une sur-fréquentation qui, mal gérée, cause des dommages importants. L’un des symptômes les plus visibles est la création de sentiers informels. Ces raccourcis, créés par le passage répété des visiteurs hors des chemins balisés, fragmentent les habitats naturels, compactent le sol et empêchent la régénération de la végétation. La Ville de Montréal a d’ailleurs identifié un besoin de refermer 37,5 km de sentiers non autorisés d’ici 2030 pour préserver la biodiversité, un chiffre qui témoigne de l’ampleur du problème.

La deuxième menace est la prolifération d’espèces végétales envahissantes. Des plantes comme le nerprun ou l’herbe à poux concurrencent agressivement la flore indigène, appauvrissant l’écosystème et réduisant la nourriture disponible pour la faune locale. Enfin, les changements climatiques agissent comme un multiplicateur de stress, avec des sécheresses plus intenses, des pluies torrentielles qui accélèrent l’érosion et des hivers plus doux qui favorisent la survie de certains parasites. Face à ces enjeux complexes, une stratégie globale est nécessaire. C’est pourquoi un nouveau plan de conservation du réseau écologique a été mis en place, prévoyant 63 actions chiffrées pour la période 2023-2027.

Le temps est maintenant à l’action urgente pour protéger le Mont-Royal face aux pressions anthropiques et climatiques.

– Porte-parole de la Ville de Montréal, Plan de conservation du réseau écologique du Mont-Royal 2023-2027

Comprendre ces menaces est le premier pas pour devenir un gardien. Cela transforme notre regard : un simple raccourci devient une blessure pour la montagne, et notre rôle ne se limite plus à ne pas jeter de papier, mais à rester sur les sentiers pour participer activement à la protection du Mont-Royal. La Ville elle-même a lancé des initiatives de plantation pour refermer les sentiers non autorisés, montrant que chaque geste compte dans cet effort collectif.

Une journée pour votre parc : le guide pratique pour rejoindre une corvée de nettoyage

Participer à une corvée de nettoyage est l’une des manières les plus gratifiantes et immédiates de contribuer à la santé de nos espaces verts. C’est une action concrète qui produit des résultats visibles en quelques heures et renforce le lien social entre les résidents d’un même quartier. Loin d’être une tâche ingrate, c’est un geste de réappropriation de notre environnement. Si l’idée vous séduit, le processus pour vous joindre à un mouvement est plus simple qu’il n’y paraît. À Montréal, le réseau des Éco-quartiers et des organismes comme Ville en vert sont les portes d’entrée principales pour le nettoyage citoyen.

Leur rôle est de vous équiper et de vous guider. Voici comment cela fonctionne typiquement :

  1. Inscription et information : La première étape est de contacter votre Éco-quartier local ou de consulter le site de Ville en vert pour connaître les dates des prochaines corvées. L’inscription est souvent rapide et permet aux organisateurs de prévoir le matériel nécessaire.
  2. Équipement fourni : Nul besoin d’investir. Les organismes fournissent gratuitement l’équipement essentiel : pinces de ramassage, gants de protection et sacs-poubelle. Cela garantit que l’opération se déroule de manière sécuritaire et hygiénique.
  3. Action sur le terrain : Le jour J, vous rejoignez une équipe encadrée par des coordinateurs qui vous indiqueront les zones à privilégier et les consignes à respecter, notamment pour le tri des matières recyclables.
  4. Gestion des déchets : Une fois la collecte terminée, les organisateurs se chargent de la gestion adéquate des déchets, en conformité avec les normes municipales.

L’impact de ces opérations est considérable. Au-delà des parcs, les services municipaux de Montréal nettoient chaque année près de 283 km de rues et 378 km de trottoirs. L’action citoyenne vient compléter ce travail essentiel, en se concentrant sur les espaces de vie et de loisirs que sont les parcs, là où une intervention ciblée et minutieuse fait toute la différence.

Le danger d’un geste anodin : pourquoi ne faut-il pas nourrir les écureuils ?

Qui n’a jamais été tenté de donner un morceau de pain ou une noix à un écureuil peu farouche dans un parc montréalais ? Ce geste, souvent perçu comme un acte de gentillesse envers la faune urbaine, est en réalité une des erreurs les plus courantes et les plus dommageables pour l’écosystème. Nourrir les animaux sauvages, et en particulier les écureuils, entraîne une cascade de conséquences négatives que la plupart des gens ignorent. Premièrement, cela crée une dépendance alimentaire. Les écureuils perdent leur capacité naturelle à chercher leur propre nourriture, variée et adaptée à leurs besoins. Une diète à base de pain, de craquelins ou d’arachides salées est pauvre sur le plan nutritif et peut causer des carences et des problèmes de santé.

Deuxièmement, le nourrissage favorise la concentration anormale d’animaux dans une même zone. Cette promiscuité augmente drastiquement les risques de transmission de maladies et de parasites entre les individus. Elle peut également mener à des comportements agressifs, tant entre les animaux qui se battent pour la nourriture qu’envers les humains, de qui ils attendent désormais d’être nourris. Enfin, un écureuil habitué à l’homme est un écureuil en danger. Il perd sa méfiance naturelle, le rendant plus vulnérable aux accidents (voitures, vélos) et à la prédation. Le Service de Protection et Sauvetage Animal de Montréal est formel sur un point particulièrement sensible :

Ne jamais nourrir un bébé écureuil soi-même : leur système digestif fragile peut causer des problèmes mortels.

– Service de Protection et Sauvetage Animal Montréal, Guide de protection des écureuils orphelins

Pour cohabiter harmonieusement, il est donc crucial de cesser tout nourrissage. La meilleure façon d’aider la faune urbaine est de préserver son habitat naturel. Pour éviter d’attirer involontairement les écureuils et autres petits animaux près des habitations, des gestes simples sont recommandés par les experts en gestion parasitaire. Il est conseillé de sécuriser les bacs à ordures, de protéger les mangeoires d’oiseaux et de s’assurer de ne laisser aucune source de nourriture accessible.

Mettez vos talents au service des parcs : le bénévolat de compétences que les associations recherchent

L’image traditionnelle du bénévolat pour les espaces verts est souvent associée au travail manuel : planter des arbres, ramasser des feuilles, désherber. Si ces actions sont fondamentales et toujours nécessaires, une autre forme d’engagement, plus discrète mais tout aussi cruciale, est en pleine expansion : le bénévolat de compétences. Les associations de protection de l’environnement, les “Amis de la montagne” ou les groupes de citoyens qui défendent les parcs de quartier sont avant tout des organisations. Et comme toute organisation, elles ont des besoins qui vont bien au-delà des bras et de l’énergie sur le terrain. Elles ont besoin de cerveaux, d’expertise et de savoir-faire professionnels.

Vous êtes comptable ? Quelques heures de votre temps peuvent aider une association à monter son budget annuel ou à préparer sa déclaration fiscale. Vous travaillez dans la communication ou le marketing ? Vous pouvez créer une infolettre, gérer des réseaux sociaux ou concevoir une affiche pour mobiliser les citoyens. Vous avez des compétences en droit, en graphisme, en gestion de projet, en traduction ou en informatique ? Tous ces talents sont des ressources précieuses que les associations s’arrachent. Ce “bénévolat stratégique” permet aux organisations de se professionnaliser, d’être plus efficaces dans leurs levées de fonds et plus percutantes dans leurs actions de plaidoyer. Comme le dit si bien Nancy St-Pierre, Directrice Générale de Bénévoles d’Expertise :

Nous croyons au pouvoir des savoirs et des expériences pour favoriser la transformation durable de notre société.

– Nancy St-Pierre, Directrice Générale, Bénévoles d’Expertise, Site officiel de Bénévoles d’Expertise

Ce type d’engagement est idéal pour ceux qui n’ont pas forcément la disponibilité pour des activités physiques régulières mais qui souhaitent tout de même avoir un impact significatif. C’est une façon de contribuer à la hauteur de son expertise, en offrant ce que l’on a de plus précieux : son savoir-faire.

Étude de cas : Bénévoles d’Expertise

L’organisation Bénévoles d’Expertise est un exemple parfait de ce modèle. Elle met en relation des professionnels bénévoles avec des organismes à but non lucratif qui ont des besoins spécifiques. En offrant un accompagnement en gestion, en gouvernance ou en finances, elle permet à ces organisations de renforcer leur structure et d’amplifier leur impact social, démontrant que le bénévolat de compétences est un puissant levier de transformation.

Votre signalement compte : la méthode efficace pour contacter les services municipaux

Être un gardien de nos parcs, c’est aussi être leurs yeux et leurs oreilles. Vous êtes les premiers à remarquer un banc brisé, une poubelle qui déborde, un lampadaire défectueux ou une situation qui semble anormale. Cependant, se plaindre sur les réseaux sociaux ou entre voisins a rarement un effet concret. Pour qu’un problème soit résolu, il doit être communiqué au bon endroit, de la bonne manière. À Montréal, le service désigné pour centraliser toutes les requêtes non urgentes des citoyens est le 311. Ce service est le canal de communication officiel avec l’administration municipale et il est conçu pour être efficace.

Contacter le 311 n’est pas un geste vain. Chaque signalement est enregistré, catégorisé et dirigé vers le service municipal compétent, que ce soit les travaux publics, l’entretien des parcs ou la sécurité. Pour que votre signalement soit traité rapidement et efficacement, voici la procédure à suivre :

  1. Choisissez le bon canal : Le 311 est accessible par téléphone, mais aussi en ligne via un formulaire ou grâce à l’application mobile “Montréal – Services aux citoyens”. L’application est particulièrement pratique car elle permet de géolocaliser le problème et même de joindre une photo, ce qui aide grandement les équipes sur le terrain.
  2. Soyez précis dans votre description : Ne dites pas simplement “le parc est sale”. Indiquez l’emplacement exact (ex: “près de la balançoire nord du parc X”), la nature du problème (“plusieurs sacs de déchets éventrés”) et l’heure de votre constat. Plus vous donnez de détails, plus l’intervention sera rapide.
  3. Gardez votre numéro de suivi : Une fois votre requête soumise, vous recevrez un numéro de dossier. Conservez-le. Il vous permettra de faire un suivi si le problème n’est pas résolu dans un délai raisonnable.

Cette “vigilance constructive” est un acte citoyen essentiel. Loin d’être de la délation, c’est une collaboration précieuse qui aide la Ville à mieux allouer ses ressources et à maintenir la qualité de nos espaces publics. La performance du service est d’ailleurs notable, avec un délai de traitement moyen de moins de 48 heures pour les urgences liées aux espaces verts, selon les statistiques publiques du service 311 Montréal.

Le code de conduite du visiteur exemplaire dans les parcs de Montréal

Avant même de penser à des actions d’envergure, le rôle premier de tout gardien d’un parc est d’être un utilisateur exemplaire. Le respect des lieux et des autres usagers est le fondement sur lequel repose toute implication citoyenne. La Ville de Montréal, à travers ses arrondissements, a d’ailleurs établi un code de conduite qui régit l’utilisation des parcs. Ce n’est pas qu’une liste d’interdits, mais bien une charte du vivre-ensemble destinée à assurer que ces espaces restent agréables, propres et sécuritaires pour tous.

L’esprit de ce code, comme le souligne la Direction des loisirs et de la culture de l’arrondissement Saint-Léonard, est de favoriser un climat sain, sécuritaire et harmonieux entre tous. Il repose sur quelques principes clés de bon sens :

  • Respecter la vocation des lieux : Utiliser les terrains de sport pour le sport, les aires de jeux pour les enfants, et les zones de tranquillité pour le repos. Cela évite les conflits d’usage et l’usure prématurée des équipements.
  • Gérer ses déchets : Le principe est simple : “Ne laisser que des empreintes de pas”. Cela signifie rapporter avec soi tout ce qu’on a apporté, ou utiliser les poubelles et bacs de recyclage mis à disposition.
  • Partager l’espace : Être conscient du bruit que l’on fait (musique, conversations), tenir son chien en laisse là où c’est exigé, et faire preuve de courtoisie envers les autres visiteurs sont des règles d’or.
  • Protéger le patrimoine naturel et bâti : Ne pas cueillir de fleurs, ne pas grimper aux arbres fragiles, ne pas endommager le mobilier urbain… Chaque élément du parc est un bien commun à préserver.

Adopter ce code de conduite est la forme la plus simple et la plus directe de protection des parcs. C’est une discipline personnelle qui, si elle était adoptée par tous, résoudrait une grande partie des problèmes de dégradation et d’incivilités. C’est la preuve que l’on se considère non pas comme un simple consommateur de l’espace, mais comme un membre respectueux d’une communauté partageant un lieu précieux.

Quand la ville devient ferme : l’inspiration des projets d’agriculture urbaine

L’engagement pour les espaces verts ne se limite pas aux parcs traditionnels. Une véritable révolution silencieuse est en marche à Montréal, transformant des toits, des terrains vagues et des balcons en oasis de production alimentaire : l’agriculture urbaine. Ces projets, à la croisée de l’écologie, de l’économie locale et du lien social, sont une formidable source d’inspiration. Ils nous montrent qu’avec de la créativité et de la volonté, il est possible de réintroduire la nature productrice au cœur de la ville et de renforcer la résilience de nos communautés. Montréal est d’ailleurs un leader en la matière. Le portrait de l’agriculture urbaine 2023 recensait plus de 720 organisations dédiées à ce domaine, dont 57 fermes urbaines professionnelles.

Ces initiatives prennent des formes multiples et innovantes. On y trouve des jardins communautaires où les voisins cultivent ensemble leurs légumes, des fermes verticales qui utilisent les dernières technologies pour produire en intérieur, et des projets d’apiculture sur les toits des entreprises. Chaque projet est une démonstration puissante que l’espace urbain n’est pas condamné à être un désert de béton. Ils créent des îlots de biodiversité, réduisent les distances alimentaires, éduquent les citoyens aux cycles de la nature et embellissent nos quartiers.

Étude de cas : Le Laboratoire d’agriculture urbaine du Palais des congrès

Un exemple emblématique de cette effervescence est le Laboratoire d’agriculture urbaine installé sur le toit du Palais des congrès de Montréal. Ce lieu unique expérimente une variété de techniques de pointe : toits verts potagers, apiculture, culture de vignes et agriculture verticale. En plus de produire des aliments ultra-locaux, ce laboratoire sert de vitrine pour démontrer le potentiel de l’agriculture urbaine en matière de durabilité, d’innovation et de gestion des eaux pluviales. Il inspire les entreprises et les citoyens à repenser les surfaces inexploitées de la ville.

S’inspirer de l’agriculture urbaine, c’est comprendre que chaque mètre carré compte. Cela peut nous encourager à voir nos propres balcons, cours ou même le terrain de notre syndic de copropriété comme des espaces potentiels de verdissement. Soutenir ces projets, que ce soit en achetant leurs produits ou en y participant comme bénévole, est une autre façon de devenir un acteur de la transition écologique à l’échelle de son quartier.

À retenir

  • Nos parcs sont menacés par des problèmes complexes comme l’érosion et les espèces envahissantes.
  • L’implication citoyenne va bien au-delà du nettoyage, incluant le bénévolat de compétences et les signalements.
  • Nourrir la faune sauvage est un geste nuisible qui crée une dépendance et propage les maladies.
  • Le respect d’un code de conduite est la première étape pour devenir un gardien de nos parcs.
  • Contacter le 311 avec des informations précises est la méthode la plus efficace pour résoudre un problème.

De spectateur à acteur : comment devenir une force de changement dans votre quartier

Nous avons exploré les menaces, les gestes pratiques et les différentes formes d’engagement. La conclusion est claire : le futur de nos parcs et de nos espaces verts ne repose pas uniquement sur les épaules de la municipalité, mais sur une responsabilité partagée. Devenir une force de changement dans son quartier est un parcours, une montée en puissance progressive qui transforme un sentiment d’attachement en une capacité d’action. C’est un choix, celui de ne plus être un simple spectateur. Comme le rappelle le Regroupement des éco-quartiers, la mobilisation citoyenne est le moteur essentiel pour améliorer notre qualité de vie collective.

Le Regroupement des éco-quartiers considère que la mobilisation citoyenne est essentielle pour améliorer la qualité de vie et devenir acteur de changement.

– Regroupement des éco-quartiers Montréal, Site officiel du Regroupement des éco-quartiers

Devenir cet acteur de changement n’exige pas d’être un expert en environnement ou d’avoir un temps infini. Il s’agit d’intégrer une nouvelle posture, celle d’un citoyen informé, vigilant et proactif. C’est un engagement qui peut commencer par un simple geste, comme ramasser un déchet, et évoluer vers une implication plus structurée. L’important est de trouver le niveau d’engagement qui correspond à vos moyens, à vos compétences et à vos envies. Chaque action, si petite soit-elle, contribue à un mouvement plus large et envoie un message fort : nous tenons à nos parcs et nous sommes prêts à agir pour eux.

Checklist d’audit : devenir acteur de changement pour votre parc

  1. Points de contact : Listez les acteurs clés de votre quartier (Éco-quartier, association de citoyens, élus locaux) et leurs coordonnées.
  2. Collecte d’informations : Prenez 30 minutes pour vous informer sur un enjeu spécifique de votre parc local (ex: projet d’aménagement, problème récurrent).
  3. Cohérence : Évaluez une de vos habitudes (ex: trajet, consommation) et identifiez une petite modification pour mieux l’aligner avec des valeurs écologiques.
  4. Observation : Lors de votre prochaine visite au parc, identifiez un élément positif (un aménagement réussi) et un point à améliorer (un équipement dégradé).
  5. Plan d’intégration : Choisissez UNE action de cet article (rejoindre une corvée, faire un signalement 311, offrir une heure de votre compétence) et engagez-vous à la réaliser ce mois-ci.

Le chemin pour devenir gardien de votre parc commence aujourd’hui. Informez-vous, engagez le dialogue et, surtout, passez à l’action. Votre parc a besoin de vous.